Karoline Luise von Baden. Kunst und Korrespondenz

Kunstwerk

Künstler  van Huysum, Jan 
Titel  Blumenstrauß 
Datierung  1714 
Technik  Öl auf Eichenholz 
Format  79 x 60,3 cm 
Provenienz  Erworben im Oktober 1760 durch Johann Heinrich Eberts für 5000 Livres aus der Sammlung des Malers Jacques-André-Joseph Aved in Paris, zusammen mit einem Blumenstillleben von Maria van Oosterwijk (Oosterwijk, Maria van: Blumenstrauß in einer Vase) als Gegenstück. »Melling-Inventar« 1784, Nr. 190 
Aufbewahrungsort  Staatliche Kunsthalle Karlsruhe 
Inventarnummer  380 
Quellenzitat  »[…] le propriétaire du Van Huysum et du Mieris (vermutlich Mieris, Willem van: Joseph und das Weib des Potiphar), est dans ses terres à 10 lieues de Paris, je monte en chaise de poste pour le voir et terminer s’il est possible. Le marché, aux désirs de Votre Altesse Sérénissime, que j’en m’informerai en deux fois 24 heures, je me hâte aujourd’hui de la tranquiliser sur la présence de ces deux beaux tableaux dans le cabinet en question, et je tâcherai qu’ils n’en sortent que pour celui de Votre Altesse Sérénissime, où le Van Huysum surtout tiendra une belle place, il est d’une beauté ravissante.«
Eberts besucht den Maler Aved außerhalb von Paris zur Begutachtung der angebotenen Bilder von van Huysum und Mieris. Eberts an Karoline Luise, 23.9.1760
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 81
»[…] le propriétaire de Van Huýsum et du Mieris est fier et ne veut s’écarter de rien de ses prix, il se refuse même à la facilité de les envoyer à condition crainte d’accident. En outre il ne veut pas détâcher le Van Huysum d’un autre tableau de fleurs qui lui fait pendant et qui est fait par Marie Osterwyck, presqu’aussi beau que son compagnon. Ils sont sous les N° 99 et 100 et leur prix est de L.[ivres] 6200. Ces deux, le François Mieris sous le N° 33 et non N° 20 vaut L. 2000. Il n’en veut pas rabattre la moindre chose parce qu’il sait que ses tableaux sont originaux, et qu’aussitôt la paix il en traitera pour la totalité avec le Roi de Prusse qui en a déjà eu pour L. 6000.«
Verhandlungen zwischen Eberts und Aved über die Erwerbung der Bilder von van Huysum und Mieris. Aved möchte den van Huysum nur mit dem Bild von Maria van Oosterwijk verkaufen. Eberts an Karoline Luise, 27.9.1760
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 82
»Note de trois tableaux achetés d’ordre de Son Altesse Sérénissime Madame la margrave de Bade Dourlac et expédiés pour son compte et risque par les voitures de Le François, à l’adresse de M. Eberts à Strasbourg, en deux caisses marquées MDEBD
un tableau de fleurs par Van Huysum
un dit Par Me Osterwyck
un sujet de l’histoire par François Mieris
3 tableaux ensemble prix convenu L. 7600.«
Rechnung von Eberts an Karoline Luise, 18.10.1760
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 84
Von Aved ausgestellte Quittung über die drei an Eberts verkauften Gemälde, 18.10.1760
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 86
»[…] il n’a pas fallu moins de huit jours pour consommer le marché du Van Huysum, moins pour trouver l’argent comptant sans lequel, il n’aurait jamais réussi, que pour déterminer le propriétaire à se relâcher des 600 lt. que Votre Altesse Sérénissime, rabat de l’Osterwyck. J’ai vainement tenté pendant plusieurs jours à ne vouloir admettre que le van Huysum et le Mieris, mais craignant de dégoûter le vendeur, qui ne vend pas par nécessité, et l’ayant reconnu avec M. Boucher l’originalité des Pieces, j’ai conclu le marché sur le pied de L. 7600 pour les trois, qui partent ce soir pour Strasbourg, où elles arriveront dans 15 jours. Je souhaite que Votre Altesse Sérénissime les reçoive en bon état et qu’elle soit contente. Je la supplie de faire passer en attendant le montant de la note incluse, à mon frère, étant L. 8076 de France. Sans la circonstance et la guerre le roi de Prusse aurait ce beau van Huysum, qui est un des 26 tableaux que ce maître a fait dans toute sa vie. Il sort du Cabinet du Prince de Carignan.«
Über die schwierigen Verkaufsverhandlungen mit Aved. Eberts an Karoline Luise, 18.10.1760
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 87
»Monsieur Aved est incapable de surprendre personne, c’est un homme respecté et respectable, riche, honnête homme, et depuis 20 ans professeur de l’Académie, et peintre du roi. Son caractère droit que je lui connais depuis nombre d’années ne lui aurait pas permis de me vendre ses tableaux, s’ils eussent été dans un état de périssement prochain ou futur. Je supplie Votre Altesse Sérénissime d’en être bien persuadée, ainsi que de mes sentiments. Je la conjure de se tranquiliser sur les dégâts que les malheureux vers pourrait faire dans le Van Huysum et dans le Mieris, il n’y a rien au monde de plus aisé que d’arrêter le progrès de cette insecte et de la faire mourir, il faut faire couler de l’essence avec de thérébentine dans les petits trous qui pourraient paraître sur le dos du tableau, et même donner toute une couche de cette liqueur, au côté du bois non coloré et dans les 24 heures, tout ver est empoisonné et tout sujet d’inquiétude dissipé, telle est l’avis et le remède pratiqué de nos plus célèbres restaurateurs de tableaux que j’ai consulté, et ils m’ont tous assuré, qu’on ne faisait jamais attention aux vers en achetant des tableaux sur bois, et que les flamands surtout avant de peindre leurs fonds, donnaient un enduit à leur bois qui empêche tout ver, de toucher à la couleur. D’ailleurs plusieurs amateurs à ce que je viens de raconter les alarmes de Votre Altesse à ce sujet, m’ont assuré qu’on n’avait point d’exemple d’un déperissement pareil à celui qu’Elle appréhende. Il y’en a même qui moyennant 2 pour Cent d’intérêt par an, me garantiraient tel tableau flamand sur bois que ce puisse être, pour 50 ou 60 ans quant aux dangers du ver. Je supplie donc très respectueusement Votre Altesse Sérénissime, de me dispenser de faire aucune proposition nouvelle à M. Aved. Il y a un tout pareil Van Huysum, chez M. de Gagniat [Gaignat], qu’il a payé 500 Louis d’or et qu’on n’obtiendra pas à sa mort à 1000. Votre Altesse n’a surément pas payé trop cher. J’ose l’en certifier sur mon honneur et l’aveu de dix académiciens.«
In Karlsruhe wurden nach der Ankunft der Bilder die Gemälde von van Huysum und Mieris beanstandet, denn diese seien vom Holzwurm befallen. Nun erwägt Karoline Luise die Möglichkeit, die Bilder nachträglich herabzusetzen. Eberts ist entsetzt, nennt Aved einen Ehrenmann, unfähig, jemanden zu täuschen. Er empfiehlt die Behandlung der Würmer mit Terpentin-Essenz. Eberts an Karoline Luise, 15.11.1760
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 94
Van Huysum 5000 Livres, van Oosterwijk 600 Livres, van Mieris 2000 Livres; Gesamtpreis: 7600 Livres. Ausgabenbuch Karoline Luises, 1.12.1760
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 144, 23
Der Hofbildhauer Christoph Melling berechnet 30 Kreuzer für Arbeiten, eventuell Reparaturen, an den Rahmen der Bilder von van Huysum (das vorliegende Bild) und Breenbergh (Breenbergh, Bartholomeus: Römische Ruinenlandschaft mit Christus und dem Hauptmann von Kapernaum). Ausgabenbuch Karoline Luises, 4.6.1761
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 144, 23
»Ein großes Blumen Stück von Huysum fesselte mich länger, und gab Anlaß, mich in eine künstlerische Zergliederung der Schwierigkeiten, und der Siege des großen Meisters mit meinem guten Becker zu verlieren. […] Eine weiße Rose, die in der Mitte ganz aufgeflattert prangt, und ihr empfangenes Licht auf alle Schwestern sparsamer oder freygebiger streut, war besonders der Gegenstand unsres Wohlgefallens. Sie hebt sich weit heraus, und fordert die andern Blumen alle zum Wettstreit der Vollkommenheit. Wir bewunderten die kluge Sparsamkeit in rothen und gelben Farben, und betrachteten das Stück als ein Muster zum Studium der Wiederscheine und Halbschatten. Wir eilten sogar zu einem eben so gerühmten Blumenstück der Rachel Ruysch [vermutlich Ruysch, Rachel: Blumenstrauß]; und fanden, nach gehöriger Vergleichung der Sache, daß das Werk des Mannes dennoch sehr weit über dasjenige des Weibes erhaben sey.«
<Lang 1791a>, S. 98f. 
Literatur  Literatur zur Provenienz: <Kircher 1933>, S. 18, 128f., 201 – <Slg. Kat. Karlsruhe 1966>, Bd. 1, S. 154 (mit älterer Lit.), Bd. 2, Abb. S. 361 – <Lauts 1980>, S. 175f. – <Ausst. Kat. Karlsruhe 2015>, S. 295–297 (Malereikabinett 19)
Weitere Literatur: Ausst. Kat. Karlsruhe 1983, Nr. 202 – <Slg. Kat. Karlsruhe 1985>, S. 40f. – <Slg. Kat. Karlsruhe 1988>, S. 140f. – <Gemar-Koeltzsch 1995>, Bd. 2, S. 254 – Ausst. Kat. Delft∕Houston 2006∕07, S. 51, 53 – <Ausst. Kat. Karlsruhe 2015>, S. 234f. 
Personen  Aved, Jacques-André-Joseph-Camelot; Künstler, Maler, 1702 - 1766 (GND)
Becker, Philipp Jakob; Künstler, Maler, 1759 - 1829 (GND)
Boucher, François; Maler, 1703 - 1770 (GND)
Breenbergh, Bartholomeus; Maler, 1598 - 1657 (GND)
Eberts, Johann Heinrich; Bankier, Kunstagent, Kunstsammler; 1726 - 1803 (GND)
Gaignat, Louis Jean; Sammler, 1697 - 1768 (GND)
Huysum, Jan van; Maler, 1682 - 1749 (GND)
Melling, Christoph, Hofbildhauer
Mieris, Frans van; Künstler, Maler, 1635 - 1681 (GND)
Mieris, Willem van; Maler, 1662 - 1747 (GND)
Oosterwijk, Maria van; Malerin, 1630 - 1693
Preußen, Friedrich II.; König; Komponist, 1712 - 1786 (GND)
Ruysch, Rachel; Malerin, 1664 - 1750 (GND)
Savoyen-Carignan, Viktor Amadeus von; Herzog, 1690 - 1741 (GND) 
Orte  Karlsruhe KA
Paris [F] 
Verweise  Sammlung Aved
Sammlung Carignan
Sammlung Gaignat  













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