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Kunstwerk
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Künstler |
de Lairesse, Gerard |
Titel |
Antiochos und Stratonike |
Datierung |
1676 |
Technik |
Öl auf Leinwand |
Format |
88,5 x 103,5 cm |
Provenienz |
Erworben im April 1769 zum Preis von möglicherweise 6000 Livres aus der Sammlung von Johann Heinrich Eberts in Paris; vorher in der Versteigerung der Sammlung Gaillard de Gagny, Paris, 29.3.1762, und vermutlich Sammlung de la Boissière, Paris. »Melling-Inventar« 1784, Nr. 101 |
Aufbewahrungsort |
Staatliche Kunsthalle Karlsruhe |
Inventarnummer |
241 |
Quellenzitat |
»Man zeige mir viel Gemälde von Erfindung, Composition und Colorit, wie einige von Gerhards Lairesse Hand sind. Alle unparteyische Künstler in Paris, die das allervorzüglichste, und ohne Zweifel das erste Stück in dem Cabinet der Schildereyen des Herrn De la Boixieres kennen, ich meine, die Stratonice, werden mir Beyfall geben müssen.
Die Geschichte des Vorwurfs, welche der Künstler hier ausgeführet, ist nicht die gemeinste. […] Alle Character, die der Künstler seinen handelnden Personen gegeben, sind mit solcher Weisheit ausgetheilet, daß ein jeder derselben dem andern Erhobenheit und Nachdruck zu geben scheint. […] Der Verstand und der Geschmack des Künstlers breiten sich durch sein ganzes Werk aus bis auf die Vasen, die nach den besten Werken des Alterthums in dieser Art, entworfen sind. […] Der Künstler zeigt sich bey aller Wahrheit seiner Geschichte, als einen Dichter, und er machte seine Nebenwerke allegorisch, um gewisse Umstände durch Sinnbilder zu malen. Die Sphinxe an dem Bette des Prinzen deuteten auf die Nachforschung des Arztes, und auf die besondere Entdeckung der Ursach von der Krankheit desselben. […] Ich habe eine lange Episode gemacht; ich finde es aber gleichwohl billig, ein Werk, welches unter die ersten in der Welt kann gesetzet werden, da es so wenig Kenner gefunden, bekannt zu machen.«
Winckelmann 1756, S. 76−80
»26. […] Ce Tableau est du meilleur tems & de la plus grande manière de ce Peintre, que l’on appelle le Raphael de la Hollande. Le choix du sujet y ajoute au mérite de l’exécution, il représente Séleucus qui céde sa femme Stratonice, à son fils Antiochus qui en étoit devenu amoureux. La composition en est grande & tout à fait poëtique, il y régne un accord merveilleux. L’architecture qui fait le fond est d’un grand goût. Une statue équestre d’Hercule, placée artistement dans le fond, sert beaucoup à enrichir cette belle composition. On peut compter ce Tableau au rang des plus précieux qui soient sortis de la Hollande.«
Aukt. Kat.: Gaillard de Gagny, Paris, 29.3.1762 (Lugt 1938, Nr. 1206), Nr. 26
»N° 26 Le plus beau Lairesse, qui se puisse voir, on pretend que ce tableau sera poussé à 5000 lt.«
Eberts hat die Sammlung Gaillard de Gagny besichtigt und macht einige Erwerbungsvorschläge, darunter das vorliegende Bild. Eberts an Karoline Luise, 8.3.1762
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 126
»Notte des Tableaux vendû chéz Monsieur de Gagny
[…]
26„ 1801.– [Livres]«
Liste der erzielten Preise bei der Auktion Gaillard de Gagny, o.D. (nach 29.3.1762)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 96, 89
»Jai refusé Dimanche 250 Louis pour le Lairesse de M.r Gagny il me coute 1801lt. & je le vendrai qu’a 500 Louisdor«
Eberts an Karoline Luise, 15.4.1762 (Postskriptum)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 127
»Le Lairesse est trop considérable pour pouvoir etre remis à aucun Courrier, d’ailleurs il est entre les mains du Graveur. Le faisant graver pour faire connaitre à l’univers le plus beau tableau de Lairesse. Winckelmann dans ses réflexions sur l’imitation des Grecs, Ed[itio]n de Dresde 1756, f° 76 à 80 en parle avec le plus grand enthousiasme.«
Der Lairesse ist zu kostbar, um zur Ansicht verschickt zu werden, und befindet sich zudem gerade bei einem Stecher. Winckelmann hat das Gemälde ausführlich besprochen. Eberts an Karoline Luise, 8.6.1762
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 41, 138
»Mechel est venu à Paris, et a scû interesser des amis si respectables, que je n’ai pû lui refuser mon Lairesse, il l’a emporté avec luy […].«
Eberts hat das Gemälde an den Kupferstecher Christian von Mechel verliehen. Eberts an Karoline Luise, 22.2.1766
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 42, 15
»Déja puis j’offrir à Votre Altesse Serenissime, la préference sur mon superbe Lairesse entre les mains de Mechel à Basle, des circonstances particulières à mon commerce m’engagent à vendre tous mes Tableaux […]. Elle veuille s’approprier ce Lairesse, que tout le monde estime valoir 10000 lt qui a été vendu 8500 lt. Et que je céderoit à la Galerie de Carlsrouhe pour 6000 lt. sans le regretter, mais en gemissant, s’il dût aller partout ailleurs, car c’est un Diamant, et une Encyclopédie pour un amateur imitateur.«
Eberts bietet Karoline Luise den Lairesse für 6000 Livres zum Verkauf an. Eberts an Karoline Luise, 11.8.1766
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 42, 23
»Le Lairesse est a Basle entre les mains de Mechel, qui au lieu d’en avancer la Gravûre, se promène assez tranquilement en Italie, au moyen de quoy Votre Altesse Serenissime est tres fort la Maitresse d’ordonner a la femme de cet artiste, de l’envoyer bien conditionné a Carlsrouhe, afin d’en voir par Elle meme le merite de ce sublime morceau, que j’avois juré ne jamais vendre au dessous de 10000lt. et que je reprendrai avec empressement a 6000lt. si apres s’en etre accommodée, Votre Altesse Serenissime vint a s’en degouter, au moment que ma fortune secondant mon Gout, me permit den écouter que luy.«
Mechel treibt sich in Italien herum, anstatt den Stich nach seinem Lairesse voranzutreiben. Die Frau des Künstlers soll Karoline Luise das Bild aus Straßburg zuschicken, Eberts möchte es ihr für 6000 Livres verkaufen. Eberts an Karoline Luise, 20.9.1766
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 42, 22
»Mon frere est chargé d’envoyer a Carlsrouhe le Lairesse, je souhaite qu’il y arrive en bon état, et qu’il puisse agréer, à Votre Altesse Sérénissime, à defaut il reviendra vers l’automne à Paris et il passera de là à Londres. J’aimerois mieux qu’il ornât la Galerie de Carlsrouhe.
J’attends avec Impatience ce qu’en pense Votre Altesse Serenissime et la haute opinion que j’ay de ce morceau est confirmée par son Approbation, je m’estimerai reellement un peu Connoisseur et rendray Justice à l’éloge qu’en a fait M. Winckelmann, dans l’imprimé que Votre Altesse Sérénissime possède.«
Eberts’ Bruder wird Karoline Luise den Lairesse aus Straßburg schicken. Eberts hofft, dass das Werk den Wohlgefallen der Markgräfin findet. Eberts an Karoline Luise, 18.3.1769
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 42, 43
»Je suis enchanté d’apprendre par la lettre dont Votre Altesse Serenissime m’a honoré le 14 de ce mois, qu’Elle trouve mon Lairesse, beau. Il est sublime suivant moy, et plus on le contemple, plus on l’examine, et plus il gagne. La composition en est majestueuse, les details tres precieux, et les richesses employées par cet habile homme, sont du meilleur gout possible; Les caracteres des têtes surpassent tous les modernes pour la vérité et l’expression. Votre Altesse, en jugera mieux, que je ne pourrois jamais le dire.«
Eberts freut sich, dass das Gemälde Karoline Luise gefällt. Eberts an Karoline Luise, 20.4.1769
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 42, 48
»Le Sr. Eberts m’a engagé il y a six mois, á ceder à Votre Altesse Serenissime un tableau peint par Lairesse, j’y ai d’autant plus volontier consenti que la beaute merite une place dans Son Magnifique cabinet. Vous ne serés pas fachée, Madame, d’avoir la Description de ce beau tableau, j’ai l’honneure de l’envoyer ci jointe á Votre Altesse Serenissime telle que je l’ai reçue du Sr. de Mechel.«
Eberts betraute de Dietrich vor sechs Monaten damit, Karoline Luise das Gemälde zu überbringen. De Dietrich schickt Karoline Luise nun eine Beschreibung des Gemäldes von der Hand des Christian von Mechel. De Dietrich an Karoline Luise, 17.09.1769
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 6, 88
Karoline Luise möchte de Dietrich, am 1. Januar 1770 beginnend, alle drei Monate in Straßburg 1000 Livres für die Bezahlung des Lairesse anweisen. Ihm verdankt sie den Besitz des Gemäldes. Karoline Luise an de Dietrich, 19.9.1769 (Briefkonzept)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 20, 354
Es folgen die Überweisungen:
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 20, 352 (4.1.1770, Briefkonzept)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 20, 192 (21.4.1770, Briefkonzept)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 20, 193 (April/Mai 1770, Briefkonzept)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 19, 477 (31.7.1770, Briefkonzept)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 20, 462 (26.10.1770, Briefkonzept)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 19, 69 (April 1771, Briefkonzept)
»Pour le Lairesse dont vous me parlâtes l’autre jour M. je vous en suis fort obligée le mien est d’une si grande beautée qu’il ne me laisse plus […] [?] mes compl[iments].«
Karoline Luise findet ihren Lairesse sehr schön. Karoline Luise an Eberts, 26.2.1770 (Briefkonzept)
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 20, 69
»Il m’est revenu que le tableau de Lairesse, que Votre Altesse Serenissime, tient de mon Cabinet, n’est pas fort estimé dans la Galerie de Carlsrouhe, si cette assertion est véritable, si l’on en étoit effectivement mécontent, s’il est encore en bon etat, et s’il plairoit à Votre Altesse Sérénissime de s’en defaire, je la supplierois de m’en donner la preference.«
Eberts ist berichtet worden, das Bild von Lairesse werde in Karlsruhe nicht sonderlich geschätzt. Er bittet um das Vorkaufsrecht, falls Karoline Luise es abgeben möchte. Eberts an Karoline Luise, 16.3.1782
GLA Karlsruhe, FA 5 A Corr 42, 112
»Es stellt die bemerkungswerthe Geschichte vor, welche uns Bause mit der Unterschrift: Stärke väterlicher Liebe, nach Rode in Kupfer gestochen hat, die Scene, wo König Antiochus seinem aus Liebe krank gewordenen Sohn, die schöne Braut abtritt, und ihn dadurch heilt. […] Auf dem Vorgrund, linker Hand, ist das Lager des Kranken und die ganze Geschichte zu schauen, den übrigen Theil des beträchtlich großen Stafeley Gemäldes füllen Bau=Verzierungen, und Figuren, die eigentlich nicht zur Geschichte gehören. […] Ich tadle diese zerstreuende Beywerke […]. Ueber dies ist die Gegenwart des ganzen Hof=Staats bey einer solchen Handlung äusserst überflüssig: Stille und Einsamkeit, die jeden Begriff von Lerm ablehnt, harmoniren besser damit. […] Rund und verblasen sind die Figuren, sie wirken so zum Ganzen: es ist vollkommen im Mechanischen der Kunst, aber in der Erfindung, im edlen Ausdruck, im warscheinlichen, im Sittlichen, wie weit bleibt es da hinter unserm Bernhard Rode, welcher die nemliche Geschichte vorgestellt hat!«
<Lang 1791a>, S. 87–93 |
Literatur |
Literatur zur Provenienz: <Kircher 1933>, S. 139–141 – <Slg. Kat. Karlsruhe 1966>, Bd. 1, S. 165f. (mit älterer Lit.), Bd. 2, Abb. S. 367 – <Ausst. Kat. Karlsruhe 2015>, S. 350–352 (Malereikabinett 120)
Weitere Literatur: <Zimmermann 1977>, S. 45–67 – <Hendrick 1987>, S. 193 – Slg. Kat. Bordeaux 1990, S. 333 – Roy 1992, S. 264–267, Nr. P. 93 – Valk 2002, S. 177–179 – Kase 2010, S. 90–92, 408f. – Vogt 2010, S. 251–253 – <Ausst. Kat. Karlsruhe 2015>, S. 176f. |
Personen |
Baden, Karoline Luise; Markgräfin; Kunstsammlerin, Naturaliensammlerin, 1723 - 1783 (GND) Boissière, de la; Sammler Dietrich, Jean de; Stettmeister, 1719 - 1795 (GND) Eberts Senior, Philipp Jakob; Kaufmann Eberts, Johann Heinrich; Bankier, Kunstagent, Kunstsammler; 1726 - 1803 (GND) Gaillard de Gagny, Emmanuel Jacques; Kunstsammler, Obersteuereinnehmer, 1703 - 1759 Herkules, Sagengestalt Lairesse, Gérard de; Maler, 1641 - 1711 (GND) Lang, Karl; Schriftsteller, Kupferstecher, Pädagoge, 1766 - 1822 (GND) Mechel, Christian von; Kupferstecher, Verleger, 1737 - 1817 (GND) Raffaello Sanzio; Maler, Baumeister, 1483 - 1520 (GND) Rode, Bernhard; Maler, Kupferstecher, 1725 - 1797 (GND) Seleukidenreich, Antiochos I.; König; ca. v325 - v261 (GND) Seleukidenreich, Stratonike; Königin; v317 - nach v268 (GND) Winckelmann, Johann Joachim; Kunstgelehrter, Archäologe, 1717 - 1768 (GND) |
Orte |
Paris [F] Straßburg [F] |
Verweise |
Sammlung Eberts
Sammlung Gaillard de Gagny
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